•            Tout d'abord, la négligence démontrée par la majorité des détenteurs d'un téléphone cellulaire face aux relations humaines (et réelles) me convainc qu'il serait préférable que vous procédiez à l'établissement d'une mesure prohibant, en tout temps, l'utilisation de ces engins électroniques, à l'intérieur de l'école. Honnêtement, Monsieur Poulin, n'êtes-vous pas d'accord que les étudiants disposent déjà de suffisamment d'outils et de temps pour s'abandonner dans l'univers des communications virtuelles? Avec, en moyenne, cent quatre-vingts minutes perdues quotidiennement sur des réseaux sociaux et/ou sur un téléphone mobile, j'ose croire qu'ils ne peuvent se passer de converser avec un écran durant les quelques heures qu'ils sont à l'école. Par ailleurs, n'est-ce pas l'un des principaux objectifs de l'établissement de promouvoir les relations interpersonnelles directes? Alors, pourquoi s'entêter à permettre l'usage de bidules qui ne font que brimer le développement de celles-ci? Bref, puisque je ne pense pas encore qu'il soit plus intéressant, enrichissant et approprié d'entretenir une relation avec un écran plutôt qu'avec un être vivant, je crois qu'il serait favorable que vous usiez de votre pouvoir pour bannir l'utilisation du téléphone cellulaire, à l'intérieur de l'établissement scolaire.

    Ensuite, la diminution de la concentration observée chez les jeunes propriétaires d'un téléphone portable est un autre phénomène qui me pousse à croire que la présente mesure concernant l'usage de ces appareils n'est pas suffisamment sévère. En effet, selon l'étude «REFLEX» menée par le Docteur Franz Adlkofer, il semblerait que les champs électromagnétiques générés par les téléphones sans-fil perturberaient l'activité neuronale de ses utilisateurs ce qui, par le fait même, abaisserait leur niveau de concentration et altérerait leurs capacités de mémorisation... En sachant que vous avez à cœur la réussite scolaire de vos étudiants, n'est-il pas illogique que vous permettiez l’utilisation de ces engins électroniques qui engendre des conséquences sur les fonctions cognitives des étudiants et, conséquemment, sur leur apprentissage? D'un autre point de vue, la mesure actuelle n'interdisant pas complètement l'usage des téléphones cellulaires, elle facilite l'entrée de ces derniers, à l'intérieur des classes ce qui, par le fait même, augmente les probabilités que des étudiants se mettent à activer leurs pouces sous leur pupitre. Or, voilà où est le problème, car les étudiants qui sont trop préoccupés à «texter» n'écoutent pas les informations (souvent essentielles) données par les professeurs, durant les cours. En effet, leurs conversations virtuelles ainsi que leur crainte de se faire pincer constituent des sources de distraction continuelles ce qui, évidemment, altère leur concentration sur la tâche scolaire. En somme, les répercussions néfastes qu'a l'utilisation du téléphone cellulaire sur la capacité d'attention des étudiants me confirment qu'il serait convenable que vous procédiez, d'ici quelques temps, à une réajustation de la mesure que vous avez mise en place en semptembre dernier.    

    Références:

    1. Les ados accros aux écrans, Société, (En ligne), http://1jour1actu.com/france/les-ados-accros-aux-écrans/, (Page consultée le 13 mars 2013).
    2. Études des effets des rayonnements électromagnétiques hautes fréquences, (En ligne), http://www.electromagnetique.com/santé.php, (Page consultée le 13 mars 2013). 

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  • Séminaire de Sherbrooke, jeudi le 14 février 2013

    Monsieur Poulin,

               Depuis votre arrivée en tant que directeur adjoint du deuxième cycle, vous avez mis en place de nombreuses mesures et avez apporté plusieurs changements au code de règlements de l'école, ce qui a eu pour effet de modifier grandement le mode de vie scolaire de vos étudiants. Parmi ces nouvelles mesures, vous avez restreint les heures d'utilisation du téléphone cellulaire, de l'ouverture de l'établissement jusqu'au début des classes. Toutefois, pensez-vous, Monsieur le directeur adjoint, que cette restriction est suffisamment sévère? Pour ma part, il ne fait aucun doute que non, car bien qu'elle modifie la façon dont les élèves agissent entre leurs cours, elle leur permet tout de même de s'enfoncer dans l'univers de la virtualité avant le début de la journée. Ainsi, si j'étais à votre place, j'interdirais complètement l'utilisation du téléphone cellulaire entre les murs de l'école, car celle-ci va à l'encontre des valeurs de l'établissement en favorisant les relations virtuelles aux relations humaines et altère la concentration des étudiants sur une tâche scolaire.   


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